Le paradoxe du non-agir

Le non-agir est le lâcher-prise, le détachement. Il y a un moyen pour ça, une pratique qui permet d'y être à coup sûr.




Le non-agir, c'est quelque chose de quand même très paradoxal.

Je me suis rendue compte que j'en faisais toujours trop que ce soit dans la méditation formelle ou dans le Service. Bien sûr, il faut être dans la technique de méditation qu'on nous a montrée, alors c'est faire mais en même temps c'est se soumettre à cette technique.

Tout est déjà là, il faut juste s'en rendre compte et pour cela il faut faire la plante verte et ressentir, regarder, entendre, écouter, contempler avec nos sens tournés vers l'intérieur.
On devient conscient, conscient du Saint-Nom, de la Musique et de la Lumière qui sont les manifestations de Dieu en nous.

Quand je fais la technique, je ressens plus ou moins bien le Saint-Nom par exemple ou j'entends plus ou moins bien ces sons harmonieux qui carillonnent en moi, je vois la Lumière briller plus ou moins intensément mais par contre quand je ne « fais » plus mais que je me soumets alors là j'entre vraiment dans la méditation, c'est tout autre chose.

Je me rends compte alors que le Saint-Nom soutient tout, qu'il est tout. C'est fabuleux ce que je peux comprendre quand je m'abandonne....que c'est Lui qui me respire. C'est bien
grâce au Saint-Nom que nos poumons se remplissent après chaque expiration, c'est bien grâce à Lui que notre cœur bat. Ce n'est pas de notre fait.

C'est Lui qui est en action et dans la méditation, on se rend compte de cela et de s'y abandonner. C'est très différent des jours où je « fais » la technique parce que ça passe plus par le mental alors que lorsque je me soumets, le mental est court-circuité.
C'est la contemplation qui commence et l'âme qui prend le relais. C'est une toute autre profondeur bien sûr...


Dans le Service, c'est pareil, le non-agir, quand je suis portée par la technique de méditation, que j'y suis soumise en contrôlant mon mental. Quand je suis
dans le Saint-Nom  je vois mon mental qui pense avec du recul, une certaine distance et je ne suis pas obligée d'écouter ce qu'il dit.

Je reste concentrée sur ce que je fais et la technique qui me porte. J'ai la même sensation que dans la méditation assise, je suis soumise au Saint-Nom et c'est fantastique d'être dans cet état de Conscience quand jel e peux.

J'en profite autant que je peux. Ce qui compte est d'y être, de se mettre dessous (sous-mettre).

Satsang sur le même thème écris par le maître de la Voie
Sri Hans Yoganand ji


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